Destinations

Prendre son temps au Laos

Deux jours de croisière en slow boat

De Huay Xai à Luang Prabang

20171026_083144Nous partons de Chiang Raï au petit matin à bord d’un mini bus local, c’est à dire au confort spartiate, qui roule avec la porte ouverte et dans lequel il n’y a pas de soute,(nous gardons nos gros sacs sous les pieds…) mais au moins c’est pas cher du tout. Ce bus nous conduit à la frontière. De là on doit prendre un autre bus dont la seule fonction est de franchir le no man’s land, entre les deux pays. Le poste frontière n’est pas surpeuplé, les formalités sont très rapides, le visa se fait sur place et se paie en dollars (quelqu’un est là pour faire le change et prendre sa commission pour ceux qui n’en ont pas ;)) Pendant qu’on remplit les nombreux formulaires (enfin c’est mon impression car je dois tout faire en triple exemplaire) des rabatteurs essaient de me vendre des tickets de bateau mais je résiste. Ensuite, on embarque dans un tuk tuk qui nous conduit à l’embarcadère du fameux slow boat. De nombreux bateaux stationnent là. Je me demande lequel sera le notre, un peu dubitative car j’ai lu tout et n’importe quoi au sujet de cette traversée.

Ce bateau va parcourir quelques kilomètres sur le mythique Mékong pour nous amener à Luang Prabang, en 2 jours. La distance est courte, on y serait allé plus vite en bus, mais l’option bateau m’attire beaucoup. Elle permet de faire la transition entre les deux pays. On arrive ainsi en douceur au Laos. Rien ne presse pour nous alors autant prendre le temps, comme dans le train, et s’acclimater au gré du paysage qui défile.

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A l’embarcadère, il y a beaucoup de monde qui attend, des backpackers venus de partout dans le monde. On retrouve  d’ailleurs les groupes qui ont cédé aux rabatteurs un peu plus tôt et qui finalement prendront le même bateau que nous, pour quelques dollars de plus !

On sympathise avec deux françaises avec qui nous avons partagé le tuk tuk; elles nous accompagneront les deux prochains jours.

Le navire est un sampan, un long bateau en bois à fond plat, si long qu’il semble infini tellement il peut contenir de monde !

Quand on monte, toutes les places sont prises, on commence à râler, à s’inquiéter, mais qu’à cela ne tienne des sièges sont ajoutés partout où ça peut rentrer, les autres sont resserrés. Les sièges sont des sièges de voitures ou de bus, c’est plutôt drôle, des chaises en plastiques sont intercalées pour les retardataires. Le bateau est plus que complet, remplis de touristes. Tout au fond près du moteur, les sacs sont entassés et les laotiens s’installent comme ils peuvent allongés dessus ou à côté. Le bruit dans cet endroit est assourdissant. A coté se trouvent des toilettes, western Way 😉 et ça vaut mieux vu qu’on est là pour de nombreuses heures.

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Le 1er jour, la bière coule à flots (enfin les canettes) et au bout d’une heure, les gens ne prennent plus la peine de se déplacer pour fumer, ils se tiennent hyper mal, s’interpellent, mettent de la musique fort…

J’arrive quand même à faire abstraction de tout ça au fil de l’eau pour profiter du paysage: l’eau du Mékong est boueuse, d’une étrange couleur, un mélange de rouge et de marron qui contraste avec la végétation verdoyante des rives. Ce contraste me rappelle le Maroc au printemps, dans la vallée de l’Ourika notamment quand le vert des champs se découpe sur la terre ocre. De temps à autres surgissent quelques villages minuscules: des cahutes en bois aux pieds desquelles poussent fruits et légumes. Dans l’eau, des enfants se baignent et jouent. Sur l’eau on croise des pêcheurs sur des barques mais aussi des speed boat qui eux se rendent à toute allure et dans un bruit fracassant à Luang Prabang. Tous les rythmes sont possibles sur le fleuve, de notre point de vue, on comprend le sens de slow.

À mon grand bonheur, pendant le trajet, les enfants ne s’ennuient pas non plus, ils jouent et regardent le paysage. Il faut dire que c’est superbe et hypnotisant – mais peut-être que ce ne sont que les vapeurs du moteur qui nous enivrent – on ne voit presque pas le temps passer.

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Vers 17h on accoste à  Pak Beng, arrêt obligatoire dans ce petit village pour y passer la nuit. C’est un tout petit village qui vit au rythme des arrivées et des départs de bateau. Une rue part de l’embarcadère, grande montée qui dessert les hôtels et restaurants. On trouve facilement une guesthouse pour la nuit, avec vue sur le fleuve (on échappe aux rabatteurs et on grimpe un peu pour ne pas être avec tous les groupes)  et on dine dans l’hôtel en veillant sur le Mékong; on ne s’en lasse pas !

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Ici, tout comme au 1er embarcadère on trouve des marchands de sandwichs en tous genres, avec du pseudo pain baguette, du Nutella… on en trouvera partout au Laos. Je ne sais pas de quand ça date mais ça m’interpelle. En tous cas, ça fait le plus grand bonheur de tout le monde, on peut choisir les ingrédients pour composer son casse-croute. De temps en temps, ça fait quand même du bien de retrouver des saveurs habituelles, sans épices 😉

Le lendemain matin on retourne sur le bateau, il se trouve que c’est un autre sampan, mais quasi identique, en fait; same same but different !

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Aucun arrêt n’est prévu pendant cette journée et à part de la bière et des chips rien n’est vendu à bord; on a donc avec nous nos sandwichs pour la journée, préparés par l’hôtel.

On ne traine pas, et on prend place, tout au fond du bateau cette fois, espérant être plus tranquilles et ce fut le cas, bien qu’assis sur des bancs de bois avec des petits coussins à la place des sièges Des laotiens nous accompagneront, ce bateau est un bateau bus pour eux, il s’arrête régulièrement, des gens montent et descendent.

Les backpackers semblent cuver un peu et ce jour est beaucoup plus calme que le précédent.

De nouveau les abords sont sublimes et reposants. On observe des scènes de vie sur les bords du fleuve ainsi qu’à bord du bateau en compagnie des laotiens, ou encore sur l’eau: des buffles allant se rafraichir, des bateaux de toutes tailles et couleurs, la verdure tout autour. A l’approche de Luang Prabang, la côte se fait plus escarpée, les premières roches karstiques se découvrent, c’est impressionnant.

Finalement, le temps passe plutôt vite.

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On accoste vers 17h, un nouveau tuk tuk est obligatoire pour rejoindre la ville.

En arrivant on traverse le marché de nuit et les échoppes qui s’installent, ma première impression est très bonne. On trouve rapidement un hôtel qui me convient dans une petite rue située à deux pas de la rivière.

 

Luang Prabang

Luang Prabang est une ville charmante, où il fait bon se promener, entre deux rives: le fleuve Mékong et la rivière Nam Khan; la sérénité fluviale imprègne fortement la ville.  Elle a été classée au Patrimoine mondial de l’humanité par l’Unesco. Ancienne ville coloniale, l’atmosphère y est étrangement agréable, l’héritage français dans cette lointaine ville d’Asie est assez surprenant: on le retrouve dans l’architecture, la langue (quelques laotiens parlent encore français) et la nourriture (stands de crêpes et de sandwichs baguettes !) Le marché de nuit lui même est reposant comparé à ceux qu’on peut trouver dans la plupart des villes asiatiques, en revanche les prix ne sont pas très interessants. On y passe chaque soir en allant manger dans les petites rues alentours. On mange des spécialités laotiennes ou de la street food locale: un buffet (pâtes, riz, légumes à volonté pour à peine 1€50), de la soupe (on choisit les ingrédients et la soupe est préparée devant nous) ou encore des sandwichs. Le tout nous réjouit les papilles et on prend plaisir à retourner aux mêmes endroits où notre petite famille semble beaucoup amuser les laotiens.

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Il y a plein de sites à découvrir dans les alentours. Nous avons visité la  buddha cave, une grotte dans laquelle il y a plein de statues de bouddha, de toutes tailles et de différents styles; c’est assez impressionnant. Les touristes la visite et les locaux viennent prier et faire des offrandes (mais aussi des photos, comme nous.)

On y accède en bateau par le fleuve Mékong. La promenade est agréable, tellement agréable en fait que mon super téléphone a décidé d’y faire un petit plongeon, je l’ai récupéré mais ce bain lui a été fatal (je ne m’en suis toujours pas remise et je le dépose en réparation chez tous les revendeurs que je rencontre dans l’espoir qu’un miracle se produise… mais non)

 

Les fabuleuses cascades aux abords de la ville

Tad Se waterfalls

Après un trajet de 30 minutes dans la campagne, un tuk tuk nous dépose dans un petit village d’où nous traversons la rivière à bord d’une barque. En arrivant sur le site des cascades, on entend très vite le bruit de l’eau qui se déverse dans les bassins. Elias ne peut résister à l’envie de sauter, l’eau est très fraiche. On longe les différentes petites cascades à la recherche d’un point, plus haut. Tels des aventuriers, c’est après une longue balade sinueuse dans la forêt que nous arrivons enfin aux dernières cascades.

Nous avons vus d’autres cascades et bassins avant mais nous avons eu raison d’aller jusqu’au bout, car nous étions seuls pour en profiter. Pur bonheur.

 

Kuang Si waterfalls

Le lendemain, en compagnie de Magda et Bryony, deux amies rencontrées à la Mindful Farm, nous avons visité les autres cascades, celles de Kuang Si, à une heure de tuk tuk. L’heure passe vite tant le dégradé de vert sur la route est superbe. Sur place il y a  un centre de conservation des petits ours bruns, on y fait un tour avant de marcher jusqu’aux chutes d’eau. Elles sont plus impressionnantes que celles de Tad Se mais il y a aussi  plus de monde.  On fait la promenade pour les observer d’en haut puis on redescend se baigner. L’eau y très fraiche mais nager dans les piscines naturelles est un grand moment de plaisir. Il y a également une branche qui sert de plongeoir et qui ravit petits et grands.

La cérémonie de TAK BAT

Luang Prabang, c’est aussi la ville des temples, il y en a partout, tous superbement décorés, il y a énormément de moines aussi, un millier, tous habillés des trois bouts de tissus  orangés dépareillés comme les portait  Bouddha, il y a près de 2500 ans.

La ville est surnommée la cité de l’aube, en se levant tôt, un peu avant 6h, on peut assister à la cérémonie de l’aumône matinale.

Un matin j’ai rendez-vous avec Magda et Bryony,  pour assister au Tak Bat. J’ai laissé les enfants dormir et me suis levée avec le soleil pour aller voir cette cérémonie d’offrande aux moines. Elle a lieu tous les jours, et permet aux novices de se nourrir. Ils ne mangent que deux repas par jour, collectés le matin grâce aux donations des fidèles.

Quand nous nous retrouvons, à 6h du matin, la ville se réveille en douceur, le jour n’est pas complètement levé, beaucoup d’habitants de la ville sont installés sur les trottoirs à des points stratégiques, déchaussés, à genoux, prosternés sur leurs nattes, ils attendent religieusement. Ils ont préparé du riz qu’ils s’apprêtent à distribuer aux bonzes. C’est l’aumône.

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Dans la faible clarté du jour naissant, les moines sortent des temples au son du gong, leurs tenues oranges illuminent les rues; la procession commence. Ils défilent selon un trajet précis, s’arrêtant pour recevoir l’aumône et réciter des mantras. Pieds nus, ils se déplacent en file indienne, du plus âgé au plus jeune – j’en ai vu un qui semblait avoir à peine 6 ans !

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Un par un ils s’arrêtent, tendent leur bat (bol servant à collecter l’aumône) qu’ils tiennent accroché en bandoulière et y reçoivent les offrandes: majoritairement du sticky rice (riz gluant) mais aussi des fruits, de l’encens et parfois quelques friandises. À leur tour, ils redistribuent ensuite le surplus aux plus démunis. Cette cérémonie constitue un véritable échange entre les moines et la population, dont les maîtres mots sont  générosité et humilité. Je suis totalement hypnotisée par ce spectacle, j’admire cette tradition qui existe depuis le 14ème siècle. En essayant de ne déranger en rien ce rituel, je suis un premier groupe de bonzes jusqu’au temple, puis un autre groupe; j’ai presque envie de les accompagner, de me draper de safran et de me glisser derrière eux dans la file.

Arrivés au temple, ils passent le balai dans la cour extérieure, avant d’aller manger puis méditer. Et moi, je reste là devant le temple à les observer. Difficile de bouger, comme paralysée, accaparée, pénétrée par ce rite sacré.

 

À présent, il est 7h, le jour se lève, la brume ocre se dissipe pour laisser place au soleil matinal. Avec mes amies, nous allons nous asseoir à une terrasse pour boire un café et finir de se réveiller en observant le reste de la ville se lever: les écoliers en uniforme, les marchands qui ouvrent leurs boutiques, les passants, les touristes …

En rentrant à l’hôtel réveiller les enfants, je passe devant un temple dans notre rue, les moines installent des décorations, je leur demande ce qu’ils célèbrent et ils m’expliquent qu’une cérémonie se prépare, celle de l’ordination de deux novices devenant moines. Ils m’invitent à venir voir. La suite de cette journée restera donc empreinte de spiritualité.

Beaucoup de monde est réuni dans le temple, certains moines sont à l’intérieur et  d’autres dans la cour. Dehors les gens s’affairent à l’installation des tables et la préparation des plateaux pour les moines et du repas pour toutes les personnes présentes.

Des prières sont récitées. On m’explique que ce jour là, est également célébré la mémoire des morts.

 

Après un moment de prière dans le temple, le novice se dévêt dans une cabine de tissu  installée pour l’occasion. Il se lavera grâce à un savant système de douche à caractère sacré. Plusieurs personnes à tour de rôle ont l’honneur de verser de l’eau bénie la veille par des moines dans un conduit en forme de dragon qui se déverse plus loin sur le jeune homme.

Ainsi purifié, il se drape alors dans la nouvelle tenue qu’il reçoit à cette occasion, avant de sortir pour recevoir les félicitations des anciens puis d’aller rejoindre les moines à l’interieur du temple où on lui sert un repas.

Les novices mangent tous ensemble dans une salle au fond du monastère, ils ont un repas de fête ce jour là.

 

Nous sommes conviés pour partager ce  délicieux repas avec familles et invités.

Pendant le repas on apercevra plusieurs mendiants se présenter pour recevoir à manger.  A la fin du repas, les restes sont triés pour être distribués aux pauvres.

Vang Viang

Vang Viang est une toute petite ville à 230 km de Luang Prabang. On a pris un bus pour y aller (6heures de route), c’était un mini van et j’ai eu la chance d’être assise à l’avant et  de profiter ainsi du paysage (et de la vue sur les ravins!) La route traverse montagnes et pitons rocheux, c’est vraiment magnifique.

J’ai beaucoup hésité avant de décider d’aller à Vang Viang car j’ai lu et entendu tout et son contraire à propos de cette ville. Elle a fait parler d’elle il y a quelques années, repère de jeunes routards fauchés en quête de sensations fortes (fêtes, opium et jeux dangereux). Mais il y a eu des morts, le gouvernement a réagi, de nombreux bars ont fermés  et les choses se sont plus ou moins  calmées. Désormais la ville est prise d’assaut par les coréens, une émission de télé mettant en scène un jeune coréen ayant attiré les tours opérateurs dans cette ville.

Cependant, les environs sont splendides et il aurait été dommage de rater ça.

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On a fait de l’escalade et on s’est promené pour visiter les environs en scooter.

Une journée pas comme les autres

Un jour, on a parcouru la campagne alentour en scooter, en compagnie de Bryony et Magda. On a d’abord fait une pause pour visiter la ferme bio du coin et on en a profité pour  goûter le fromage de chèvre local (ça fait du bien!) puis on a continué notre route en direction des grottes et lagons. Chaque arrêt, passage de pont, est payant, c’est un peu pénible mais ça n’entache pas notre bonne humeur, on se faufile parmi les groupes. En arrivant dans une zone de grottes, des groupes de coréens finissent de manger et commencent à se lever en laissant quantités de nourriture sur les tables; Elias s’approche d’un plat de mangues et le prend. Du coup, nous voyant manger, une dame du groupe nous a apporté tous les plats qu’ils n’avaient pas touchés, bouteilles d’eau et autres ! Bref, on s’est fait nourrir par les coréens, ça nous a permis d’échanger un peu avec eux, c’était plutôt marrant. Ensuite on est allé se baigner dans un blue lagoon, c’était superbe et en plus nous étions seuls !

Sur le chemin du retour, J’ai eu un petit accident de scooter. J’ai fait descendre les enfants pour passer une petite chicane, j’ai perdu le contrôle, le scooter s’est emballé et moi je me suis envolée pour aller m’empaler sur un obus !!! Je me suis relevée, en sang, énervée contre moi même, inquiète de l’état du scooter et du moral des enfants. Mais eux n’ont pas du tout paniqué, ils m’ont juste dit: Waouh, maman t’es trop forte, t’as même pas pleuré !  Des laotiens m’ont aidé à sortir le scooter, et des canadiennes qui passaient par là m’ont conduite à l’hôpital. Résultat, je m’en suis sortie avec quatre points de suture ! Le personnel a été hyper efficace, ils m’ont prise en charge tout de suite et ça m’a coûté l’équivalent de 20 euros. Bon, j’avoue j’ai versé une petite larme pendant les points…

 Voilà l’obus, il y en a beaucoup en décoration au Laos ! Et, désolée pour la photo trash, à côté, éternel souvenir du Laos…

 

6 commentaires sur “Prendre son temps au Laos

  1. Merci de nous faire rêver. Me manquent quelques photos de Luang Prabang, dont tu dis que l’architecture coloniale est belle. Tu es devenue bouddhiste? Bonne continuation. Bisous à vous trois.

    1. Oups j’ai oublié ces photos là, j’avoue que je mets un temps fou à les sélectionner… Pas encore bouddhiste mais la philosophie est toujours bonne à prendre et le orange fait du bien au moral (Elias s’est renseigné auprès d’un moine mais je ne pense pas qu’il soir prêt non plus !!!)
      Bisous***

  2. Merci pour ce beau récit. Nous avons fait ce voyage dans les années 2000 et j’ai l’exquise sensation que le Laos est inchangé, reposant, emprunt de spiritualité, vivant au rythme de l’eau, des moines, des traditions et de l’extreme Gentillesse du peuple laotien.
    Je suis là Maman de Flore, te rappelles tu ?

  3. Merci Margje! J’apprécie tellement ta vision de ces cultures différentes! Je vous embrasse fort et vous aime tous les 3! ♥️♥️♥️♥️

  4. C’est tellement agréable de te lire Mardge, ton écriture tellement sincère avec les yeux de la vie!!!! Chaque parution est un réel bonheur, continue ce chemin du bonheur pour nous tous qui te lisons et partageons ta belle aventure !!! Bisous a vous 3😘

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